Le jeu de "La Fabuleuse Histoire de Trem World" a un concept déjà plus délicat à saisir.

Je vous explique ...

A partir d'un sujet donné ( Comme l'école, Obscaraes, la guerre, les dragons, ect ... ) il va falloir créer une histoire, dont chaque membre postera une petite partie ( Entre une et dix lignes ) mais toujours dans l'espace de Trem World. Si vous voulez, c'est un peut comme un grand RP commun à tous à quelques détails près :

Qu'est ce que tu veux dire ?

Bien ... Que le premier à jouer choisisse le sujet : "Trem World dans le futur" ou "Les tentions Mages contre Ensorceleurs".
Ca te va, là ?

Han ... T.T Bien, bien, je vais voir ce que je peux répondre !

A vos claviers !

J'me lance, si personne n'a d'objection. \0/

Jasmine avait grandi. Elle avait maintenant 16 ans, et les temps avaient changé, plutôt vite au goût de certains. Le Haut-Pays s'était étendu au délà des collines, la capitale rassemblait toujours de plus en plus de monde, venu des quatre coins de Trem World. Les gens et les mentalités avaient changé aussi, progressivement, surtout depuis que le prince McCutcheon et la ravissante élue Ivanovna avaient mutuellement accédé au trône. Une politique de détente, liée à l'union de deux autorités avait été mise en place ; la haine entre les Ensorceleurs et les Mages n'avait pas totalement disparue, non, mais avait cédé à un climat moins austère et à des frontières plus étendues. Il n'était plus rare de croiser des Noirs à Demensia, ou inversement, et nombreux Sorciers Verts avaient immigré au Pays de Trem, afin de maintenir la paix et d'aider dans les institutions, notamment au sein de l'Hopital ou de l'Ecole.

C'est ainsi qu'il était désormais possible pour la jeune Ensorceleuse d'assister au cours de Sciences naturelles du professeur Edge. Elle s'installa au premier rang, comme à son habitude, et releva la tête, parcourant du regard la silhouette athlétique de l'aventurier. Les yeux de Jasmine semblaient avoir la couleur du miel et sa texture, qui faisaient fondre nombre de ses camarades - garçons ou filles - mais n'avaient emprise sur le quadragénaire sexy.
Au plus grand désespoir de sa mère, la jeune fille avait bien vite perdu ses joues enfantines, au profit d'une poitrine qu'elle mettait agréablement en valeur. Elle avait là le côte "tombeur" de son regretté père.

Il s'éclaircit la gorge et le cours débuta, dans un silence respectueux et avide de promesses. En effet, depuis nombreuses semaines, la classe se préparait à la première escapade pédagogique de l'année ; les jeunes gens étaient formés de manière semblable dans de nombreuses matières - en sortilège, magie noire, botanique ou encore combat rapproché - afin d'explorer le monde extraordinaire qui les entourait. Ainsi, l'éducation - et plus généralement la vie des habitants de Trem World - n'était plus casanière et limitée à des clans, mais tournée vers l'extérieur et la découverte.
Cette sortie scolaire devait avoir lieu dans la partie Sud de Fontanila, - inhabitée et semblable à ce qu'elle était à l'époque, avant l'extension de la capitale - avant de tenter l'exploration jusqu'aux frontières de Glasiosse. L'aventure ne semblait pas de tout repos, si bien que sa préparation exigeait de longs mois d'entrainement à la survie ; ce qui n'avait pas rebuté les élèves surexcités, sûrs de leur enseignement et leur ténacité.

Jasmine se mordit la lèvre, nerveuse. L'échéance approchait. Pour sûr, elle avait été l'une des premières à soutenir ce projet avec conviction, presque envoûtée par les clichés des paysages découverts et rencontrés par son professeur, mais Ella n'était pas de cet avis. Il était tout bonnement inconcevable de la laisser partir seule - même si accompagnée d'une quinzaine d'élèves et de cinq adultes expérimentés et triés sur le volet - si loin de son univers chéri et protégé.
Et malgré les recommandations de la direction de l'école, la mère de Jasmine avait alors décidé de faire partie intégrante de l'aventure. Une styliste chic à Glasiosse ? Tout le monde en riait encore - M. Edge le premier - mais la jeune fille savait parfaitement que l'attitude bornée de sa mère n'avait pas de limites.