C'était un soir de Ligit particulièrement glacial, même pour la saison. La clairière paraissait désèrte , on n'entendait même plus le chant des phénix. Un vent glacé s'engoufra dans les poils longs de la seule créature , aparament présente : un immense louve noire qui devait être aussi haute qu'un enfant de douze ans et qui était assise , là , seule , ses yeux bizarement argentés brillants. L'obscurité s'installerais bientôt mais la louve ne bougea pas. On aurais juste juré que l'animal-qui-n-en-était-pas-un soupirait. Au bout de quelque temps, lorsque le ciel fut bien bleu foncé, la louve décida de bouger. Tel une ombre , et avec une agilité surprenante , cette masse noire se dirigea un peut plus loin, prête à partire. Elle s'arrêta net. La louve n'était plus seule dans la clairière.